Sans Joseph Kabila, la RDC ne serait pas réunifiée (Colette Braeckman)

La journaliste belge Colette Braeckman a déclaré que l’ancien président congolais Joseph Kabila Kabange était l’artisan de la réunification de la République démocratique du Congo. C’était au cours d’une interview accordée à Top Congo FM ce samedi 08 juin, l’une des radios émettant depuis Kinshasa.

Cette journaliste faisait donc allusion au fait que cet ancien Président de la RDC aurait accédé au pouvoir dans un contexte où le pays connaissait une scission entre les belligérants, chacun de groupes contrôlant une zone d’influence. Avec toute humilité, Joseph Kabila avait accepté de se faire accompagné par quatre vice-présidents (Gouvernement atypique de 1+4), mais il a joué un rôle crucial en conduisant le pays, unifié, vers les premières élections de 2006.

Braeckman a noté que Joseph Kabila était le plus souvent victime des caricatures de la part des dirigeants occidentaux du fait de ses prises de position qui ne se contentaient pas de suivre des directives externes comme c’est le cas pour la plupart de dirigeants africains. C’est le cas par exemple de la révision du code minier en faveur des exploitants artisanaux congolais qui l’a mis en conflit avec plusieurs puissances occidentales.

« Son héritage en tant que président qui a réussi à réunifier la RDC et à mener le pays à des élections démocratiques doit être reconnu. Son parcours et ses contributions à la stabilité et à l’unité de la RDC demeurent des points d’honneur dans l’histoire contemporaine du pays », a ajouté Colette Braeckman.

Cette sortie médiatique de la journaliste belge Colette Braeckman sur Top Congo FM intervient un jour après son entretien sur Afrikarabia à propos de son dernier ouvrage, « Mes Carnets noirs », dans lequel la journaliste revient sur sa carrière et la couverture des conflits au Rwanda, au Burundi, puis au Zaïre devenu République démocratique du Congo (RDC).