8 septembre 2024

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Donald Trump attenté lors d’un meeting en Pennsylvanie aux USA

Le candidat et ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, a été victime d’une tentative d’assassinat ce dimanche 14 juillet alors qu’il tenait un meeting en Pennsylvanie en prélude des prochaines élections présidentielles de novembre. C’est à peine qu’il commençait son meeting à Butler en Pennsylvanie que les coups de feu avaient retenti.

La personne soupçonnée d’avoir tiré sur l’ancien président américain Donald Trump a été identifié par le Federal Bureau of Investigation (FBI). Du nom de Thomas Matthew Crooks et âgé de 20 ans, des sources concordantes rapportent que ce jeune tireur venait de Berthel Park, en Pennsylvanie. Il était armé d’un fusil de type AR et avait tiré à partir d’un bâtiment situé à une centaine de mètres du lieu du meeting de Donald Trump. Il a été abattu sur place, avec un autre passant, par un tireur embusqué des services secrets américains, a déclaré le porte-parole de l’agence, Anthony Guglielmi. Deux autres personnes avaient été grièvement blessées au cœur de cette fusillade. Le Comité National Républicain (RNC) qui a vite condamné l’incident a toutefois précisé que Trump se porte bien et a été touché sur l’oreille.

Dans un message publié sur son réseau Truth Social, Trump a déclaré qu’une balle avait transpercé la « partie supérieure » de son oreille droite. « J’ai immédiatement su que quelque chose n’allait pas dans la mesure où j’ai entendu un sifflement, des coups de feu et j’ai immédiatement senti la balle déchirer la peau« , a écrit Trump. « Il y a eu beaucoup de saignements, alors j’ai réalisé ce qui se passait. » Du sang était clairement visible sur l’oreille et le visage de Trump alors que les agents de protection l’éloignaient.

Le Président actuel des États-Unis et candidat à sa propre succession, Joe Biden, n’a pas manqué de condamner cette attaque. Il s’est exprimé depuis son État d’origine, le Delaware, qualifiant cette attaque de « malade ». « Il n’y a pas de place en Amérique pour ce genre de violence« , a-t-il déclaré. « Tout le monde doit le condamner. »
Mais certains républicains n’ont pas tardé à blâmer le président Joe Biden pour la fusillade, l’accusant d’alimenter les craintes quant au retour potentiel de Trump au pouvoir.

La Maison Blanche a déclaré plus tard que le président Biden s’était entretenu avec Trump avant de retourner à Washington DC.

Plusieurs autres voix se sont levées pour condamner cette tentative d’assassinat d’un candidat aux élections présidentielles. C’est le cas notamment de l’ancien président Barack Obama qui a déclaré qu’il « n’y avait absolument aucune place pour la violence politique dans notre démocratie » et qu’il était « soulagé que l’ancien président Trump n’ait pas été gravement blessé ».
L’ancien vice-président de Trump, Mike Pence, a déclaré que lui et son épouse priaient pour son ancien allié, ajoutant qu’il avait exhorté « tous les Américains à nous rejoindre ».
Le leader de la minorité parlementaire, Hakeem Jeffries, a déclaré dans un communiqué : « Mes pensées et mes prières vont à l’ancien président Trump. Je suis reconnaissant pour la réponse décisive des forces de l’ordre. L’Amérique est une démocratie. La violence politique, quelle qu’elle soit, n’est jamais acceptable ».
Le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer a condamné la fusillade à l’échelle internationale, se disant « consterné par les scènes choquantes du rassemblement du président Trump ».
« La violence politique sous quelque forme que ce soit n’a pas sa place dans nos sociétés et mes pensées vont à toutes les victimes de cette attaque« , a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le sénateur JD Vance, qui serait sur la liste restreinte pour devenir le candidat de Trump à la vice-présidence, a déclaré que la rhétorique de la campagne Biden avait conduit directement à cet incident.
Mike Collins – un membre du Congrès républicain – a accusé le président « d’incitation à l’assassinat ».

Pendant ce temps, James Comer, président du puissant comité de surveillance de la Chambre, a déclaré qu’il convoquerait le directeur des services secrets devant son panel.