Le Président congolais avait menacé d’attaquer le Rwanda à la moindre escarmouche si une seule bombe tombait sur Goma. Malheureusement il y en a déjà eu plusieurs.
Le récent bombardement du camp de Mugunga le samedi dernier 27 avril, à 15 kilomètres de la ville de Goma, continue à susciter plusieurs réactions à travers le monde.
Après les condamnations de plusieurs personnalités politiques congolaises et étrangères dont le prix Nobel de la paix le Dr. Dénis Mukwege, la MONUSCO et plusieurs autres pays, c’était le tour des États-Unis d'Amérique, par l'intermédiaire de Mathiew Miller, porte-parole du Département d'État américain, de condamner cette attaque meurtrière qui a coûté la vie à 14 personnes et plus de 30 blessés graves et de pointer du doigt le Rwanda comme l'auteur de l'attaque.
"Les Etats-Unis condamnent fermement l'attaque des positions des Forces armées rwandaises et du M23 sur le camp de déplacés internes de Mugunga", a déclaré M. Miller sur son compte X.
Quelque peu de temps après, la porte-parole du gouvernement rwandais, Yollande Makolo, n’a pas tardé à qualifier d’absurdes et de ridicules ces accusations américaines à travers son compte X.
Le feuilleton sur la crise RDC-Rwanda ne cesse de s’intensifier, présageant un climat d’instabilité dans la sous-région des grand lacs africains.
Votre tam-tam de la Paix
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