Le Bureau de coordination de la société civile des compatriotes congolais en ville de Baraka, SOCICO-RDC Ville de Baraka, plaide pour la traduction de différents textes des lois et la Constitution de la République démocratique du Congo dans les quatre langues nationales. Il l’a exprimé ce mardi 10 septembre au micro de la Radio Ngoma ya Amani lors d’un entretien en ville de Baraka.
« Notre démarche est constitutionnelle. L’article 1er de notre constitution stipule que l’Etat congolais reconnaît quatre langues nationales et en assurent la promotion», indique Monsieur Abbé Kakozi Tchakubuta Alias Djodjongonda, Président de cette structure citoyenne. Ce Plaidoyer de la société civile SOCICO-RDC ville de Baraka est adressé aux honorables députés nationaux, provinciaux et aux sénateurs.
La société civile des compatriotes congolais en ville de Baraka dit plaider pour cette cause après avoir mené ses enquêtes et reçu des réclamations de la population concernant :
- les difficultés de connaître, de comprendre et de respecter les lois de la République démocratique du Congo parce qu’elles sont écrites dans une langue étrangère bien qu’officielle ( le français). Le Président de la SOCICO-RDC en ville de Baraka ajoute que, même ceux qui ont un niveau d’études secondaires, supérieures et universitaires ont du mal à comprendre nos lois écrites en français, à combien plus forte raison ceux qui ne connaissent pas cette langue de Molière ?
- Certains honorables députés provinciaux et nationaux ainsi que certains sénateurs ne prennent pas la parole lors des plénières à cause de la non maîtrise de la langue française.
- les congolais et congolaises, qui sont d’ailleurs majoritaires, ne lisent pas les lois et la constitution de la République tout simplement parce qu’elles sont écrites dans une langue dont ils n’ont pas connaissance.
- Même certains magistrats, auditeurs , procureurs ont du mal aussi pour faire comprendre aux citoyens congolais les prescrits des lois et de la constitution de la RDC car il n’est pas aisé pour eux d’en expliquer dans l’une des langues nationales, d’où les mauvaises interprétations.
Pour toutes ces raisons, la SOCICO-RDC en ville de Baraka lance ce cri d’alarme aux autorités congolaises, surtout aux élus, pour qu’ils introduisent ce débat lors de la session parlementaire de septembre qui doit s’ouvrir pour bientôt. Pour cette structure citoyenne, ne pas exiger la traduction de nos textes des lois dans nos quatre langues nationales ne favorise pas leur promotion comme le veut la Constitution et cela constitue un manque de patriotisme.
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