La divagation des bêtes aquatiques féroces, notamment l’hippopotame, devient une véritable menace pour les champs de la commune de Katanga, ville de Baraka, au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo.
Depuis le mois de février dernier, la population de la commune de Katanga en ville de Baraka, Territoire de Fizi fait face à une menace de la divagation des hippopotames dans leurs champs.
Face à cette menace, elle se lamente du faite qu’aucune solution n’est malheureusement envisagée jusqu’à maintenant par les autorités à la base ou mêmes les environnementaristes pour sauver leurs champs.
À en croire Sheba Abanji, chef du quartier de Kenya en commune de Katanga de la ville de Baraka qui, affirme la menace des hippopotames et précise que les champs de manioc, patate douce, riz sont les plus concernés.
Par ailleurs M. Abanji plaide pour l’intervention du gouvernent afin de protéger les pâturages et ainsi sauver la vie de la population de sa circonscription.
« L’agriculture est l’activité maitresse pour notre ville de Baraka et la commune de Katanga dont une intervention rapide est nécessaire », conclut-il, pour montrer la valeur de la culture dans la vie de sa localité.
Les mêmes cries sont auditionnés chez les voisins du village d’Enwa dans le secteur de Mutambala, territoire de Fizi où les hippopotames ravagent aussi les champs de villageois.
Assuman Alenga Isidore, chef de quartier au village d’Enwa, confirme aussi la présence de ces animaux aquatiques dans leurs herbages et plaide qu’ils soient tués.
Pour les environnementalistes, ils ont une autre perception sur la question, ils considèrent que les gens débordent en allant cultiver dans les milieux aquatiques.
Cherif Ntare Chamba, l’environnementaliste conseille en attendant les informations claires sur la situation, d’éviter ces milieux qui sont souvent fréquentent par ces animaux.
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