23 octobre 2024

Radio Ngoma ya Amani

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Matata Ponyo défie ses détracteurs à propos du nouveau bâtiment de l’IGF en RDC

La construction du nouveau bâtiment de l’Inspection Générale des Finances (IGF) situé à son siège, avenue des Forces armées (ex Haut-commandement), Commune de Gombe (Kinshasa) continue à susciter des vifs commentaires des congolais. Ce bâtiment de huit étages a coûté dans les 8 millions de dollars, financés sur fonds propres de l’IGF. Baptisée « Immeuble Etienne Tshisekedi Wa Mulumba », cette bâtisse comprend plus de 150 bureaux personnels meublés, 6 salles des réunions, 1 amphithéâtre de plus de 250 places assises, des parkings aériens et plusieurs autres compartiments utilitaires.

Sur les réseaux sociaux, d’aucuns ont vite fait de comparer cette édifice à l’immeuble du gouvernement, construit en 2015 sous le mandat du Premier Ministre Matata Ponyo, surtout en termes de coût. Lors de sa dernière sortie médiatique lors du lancement de La Tribune LA VOIX DU PEUPLE, un journaliste a même taclé l’ancien Premier Ministre sur les commentaires qui pullulent sur la toile, lesquels commentaires vont dans le sens de comparer ce nouveau bâtiment de l’IGF avec celui dit intelligent du Gouvernement. La réaction de ce dernier n’a pas tardé.

« Vous ne pouvez pas comparer un immeuble dans lequel se trouvent plusieurs Ministères, un Bureau du Président de la République, celui du Premier Ministre à un petit immeuble dans la périphérie », a déclaré ce vendredi Matata Ponyo, répondant à la question d’un journaliste.

L’ancien Premier Ministre a également démenti les informations selon lesquelles l’immeuble du Gouvernement aurait coûté plus de 80 millions de dollars américains. Il a plutôt évoqué les chiffres de 30 millions de dollars américains et s’est vanté du fait que le processus de sa construction a été transparent avec le lancement d’un appel d’offre, ce qui n’est pas le cas avec la construction de ce bâtiment de l’IGF.

En tant qu’organe supérieur de contrôle des finances publiques, l’IGF effectue des missions de surveillance à priori et à posteriori.