Compte tenu de la recrudescence des cas d’insécurité dans la ville de Baraka et ses environs, le Conseil urbain de sécurité élargi de la ville de Baraka s’était réuni en date du 24 septembre 2024 vers 14h, dans la salle des réunions de la Mairie, pour statuer sur cette situation sécuritaire très préoccupante. Pour rappel, la situation sécuritaire dans la ville de Baraka se détériore du jour au jour et il ne se passe plus un jour sans incident sécuritaire majeur. Le dernier cas en date reste celui de l’assassinat d’un motard par des hommes armés non autrement identifiés dont le corps sans vie avait été retrouvé sur la route tronçon Baraka-Bibokoboko le vendredi 20 septembre dernier.
Plusieurs participants à cette réunion du Conseil de sécurité élargi ont pointé du doigt les Wazalendo d’être à la base de cette recrudescence en instaurant d’une part une administration parallèle dans la ville et en étant impliqués dans certains actes de violations des droits humains répréhensibles par la loi, d’autre part. Ainsi, ce Conseil de sécurité élargi avait décidé d’appeler tous les Wazalendo à s’installer en dehors de la ville, indique un communiqué de la Cellule de communication de la Mairie de Baraka balancé dans les réseaux sociaux.
Soulignons tout de même que les représentants des Wazalendo étaient présents dans cette réunion du Conseil urbain élargi de sécurité mais leurs explications en défense des allégations portées contre eux n’ont pas convaincu les participants qui ont voté à l’unanimité pour le retrait des éléments Wazalendo de la ville et laisser seules les FARDC et la PNC de s’occuper de la sécurité de la population en tant que structures légales.
Nous avons contacté la Mairie de Baraka pour savoir quelles seraient les mesures d’accompagnement d’une telle décision du Conseil urbain élargi de sécurité exigeant le retrait des Wazalendo de la ville, étant donné que cela n’est pas la première fois qu’une telle décision soit prise sans que les Wazalendo ne quittent Baraka? Des sources de l’hôtel de ville ont bel et bien indiqué ces difficultés qu’il y a pour la matérialisation de telles décisions, en ce sens que ces Wazalendo ne dépendent pas d’eux directement et qu’il faudrait peut-être un ordre de la hiérarchie en provenance soit de la 33ème région militaire, soit de la coordination nationale de la RAD.
Nos efforts pour tenter de joindre également le haut commandement de l’état-major des Wazalendo de la CNPSC n’ont pas abouti.
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