L’apatridie affecte des millions de personnes dans le monde et la région des Grands Lacs ne fait pas exception.
Les pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) d’Afrique ont validé, le 7 novembre, un plan d’action sur l’éradication de l’apatridie. L’information a été annoncée par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Le plan d’action validé s’étendra jusqu’en 2024, conformément à la Campagne mondiale pour l’éradication de l’apatridie (2014-2024), a-t-on indiqué. Il comprend un nouvel objectif « stratégique » visant à garantir l’accès aux preuves d’identité juridiques telles que les documents d’identité nationaux, ainsi que le renforcement de l’enregistrement universel des naissances afin de prévenir l’apatridie, a précisé le HCR.
« L’enregistrement de l’état-civil et des naissances est essentiel pour prévenir l’apatridie», a déclaré Clémentine Nkweta Salami, Directrice du Bureau régional du HCR pour l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique ainsi que les Grands Lacs.
L’apatridie affecte des millions de personnes dans le monde et la région des Grands Lacs ne fait pas exception. Dans cette partie de l’Afrique, des milliers de personnes qui ne peuvent pas établir leur nationalité, sont marginalisées et empêchées d’accéder à des services tels que l’éducation et la santé. Cela a des conséquences dévastatrices sur l’exercice effectif de leurs droits fondamentaux.
Le HCR avait lancé en 2014, une campagne mondiale intitulée « I Belong » (j’appartiens) visant à éradiquer l’apatridie à travers le monde, d’ici 2024.
© dpa Deutsche Presse-Agentur GmbH.
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