Le fait vient de se produire le matin à partir de 5h30 locale, le matin de ce mercredi 27 novembre courant lorsque les assaillants auraient opéré dans une discrétion totale, évitant tout bruit pour surprendre les paysans chacun chez-soi ou dans son champ. 15 corps sans vie ont été levés du lieu de leur d’exécution. Parmi eux, on dénombre 9 hommes et 6 Femmes. Les victimes ont été presque toutes décapités à la machette par leurs bourreaux. Ces derniers se seraient retirés de la zone avant l’arrivée des militaires loyalistes alertés après que l’irréparable est arrivé.
Les morts ont été conduits à la morgue de l’hôpital général d’OICHA, en attendant leur éventuelle inhumation ce jeudi 28 novembre 2019.
Des sources concordantes indiquent qu’il est possible que ce bilan soit revu à la hausse au cas où les ADF se seraient livrés à d’autres tueries pendant leur retranchement.
Cette attaque intervient après celle qui a fait au moins huit morts dans le quartier périphérique de la ville de Beni causa ainsi la manifestation violente en cours de la population de Beni contre les éléments de la mission de l’ONU pour la stabilité en RDC (MONUSCO). Un bâtiment abritant le bureau de la MONUSCO a été attaqué et vandalisé lundi par les manifestants.
Les éléments ADF sont des rebelles ougandais musulmans hostiles au président ougandais Yoweri Museveni, qui se sont repliés dans l’est de l’actuelle RDC en 1995. Des milliers des civils ont déjà trouvé la mort dans les attaques de ces rebelles.
Ce nouveau massacre porte à près de 100 les victimes de tueries des ADF, en représailles aux offensives de grande envergure lancées contre eux depuis le 30 octobre dernier. Au moins 95 cas de civils massacrés par les ADF ont été formellement documentés dans une période d’environ quatre semaine, soit une moyenne de 3 civils tués chaque jour en BENI.
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