28 mars 2024

Radio Ngoma ya Amani

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Le M23 déclare le cessez-le-feu dès ce mardi, mais veut un dialogue avec Kinshasa

Le mouvement du 23 mars ( M23), a dans un communiqué déclaré un cessez-le-feu effectif dans la province du Nord-Kivu dès ce mardi, mais veut un dialogue direct avec le gouvernement congolais.

Selon cette rébellion soutenue par l’armée Rwandaise, ce cessez-le-feu devra entrer en vigueur à 12h de Bunagana, village du territoire de Rutshuru qu’elle occupe depuis 2022.
« Conformément aux résultats des consultations entre le M23 et S.E. le Président João Manuel Gonçalves Lourenço, tenues a Luanda, Angola, et aux decisions prises lors de différents Sommets Régionaux tenus à Bujumbura, Nairobi et Addis-Abeba, tous destinés à trouver un solution pacifique au conflit en cours dans l’Est de la RDC, le M23 déclare un cessez-le-feu effectif qui entre en vigueur ce Mardi 7 mars 2023 à 12h00 heure de Bunagana afin d’ouvrir la voie au dialogue direct avec le Gouvernement de Kinshasa », dit le communiqué.

Par ailleurs, Le M23 saisit cette opportunité pour remercier tous les Dirigeants Régionaux qui ont fait des efforts pour ecouter, comprendre ses problèmes et pour leurs efforts incessants afin rétablir la Paix et la Securité dans l’Est de la RDC.

« le M23 appelle les autres Dirigeants Régionaux et Partenaires Internationaux a ne ménager aucun effort pour contribuer aux initiatives en cours visant a restaurer la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC et dans la Région dans son ensemble », souligne la même source.

Dans la foulée, le mouvement armé M23 réitère son engagement à résoudre pacifiquement le conflit en cours dans l’Est de la RDC, mais se réserve egalement le plein droit de se défendre une fois attaqué.

Cette décision intervient au lendemain des offensives entre le mouvement rebelle et l’armée régulière près de Sake, une localité du territoire de Masisi qui se situe à 20 km à l’ouest de Goma et 7 km au nord de Kirotshe sur le lac Kivu.

Le cessez-le-feu déclaré à ce jour par la rébellion M23 avait déjà été confirmé samedi dernier à Kinshasa, par le président Français Emmanuel Macron en conférence de presse conjointe avec son homologue Congolais, Félix Tshisekedi au cours de laquelle, le chef de l’état Français avait condamné le M23 et ses soutiens extérieurs dont le Rwanda qu’il avait admis avoir sa part de responsabilité sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Pour rappel, le gouvernement Congolais maintient toujours sa position et va probablement discuter avec les rebelles qu’après leur retrait effectif des zones occupées et leur désarmement.