9 décembre 2024

Radio Ngoma ya Amani

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L’Afrique s’en va en guerre pour la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU

L’Afrique continue à trouver de la pure injustice dans la composition du Conseil de sécurité des Nations unies. Jusqu’à présent, elle ne dispose que de deux sièges flottants au Conseil de sécurité, chose qu’elle considère comme une sous-représentation au sein de cette Organisation supranationale.

« Notre demande de deux sièges permanents avec tous les droits et prérogatives des membres actuels et de deux sièges supplémentaires de membres non permanents. C’est une question de justice commune qui doit être abordée. Il est temps de passer à l’étape suivante. », a déclaré le président sierra léonais, le Dr. Julius Bio, lors d’un premier débat historique en près de 80 ans, qui a eu lieu lundi 12 août au Conseil de sécurité de l’ONU sur le renforcement de la représentation africaine. Un débat estimé « essentiel » par onze pays, dont la Sierra Leone qui préside le Conseil depuis ce mois d’août. Les représentants africains présents à ces assises ont expliqué que l’Afrique demande une représentation équitable dans tous les organes décideurs de l’ONU et en particulier au Conseil de sécurité. La seule façon, selon eux, de s’assurer que les décisions bénéficieront vraiment au continent africain.

Pour ces leaders africains, c’est inconcevable pour un continent qui compte au moins 1,3 milliard d’habitants sur la planète terre et dont les pays membres représentent à eux seuls 28% des membres de l’ONU puisse uniquement bénéficier d’eux sièges flottants sur les quinze membres du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le débat sur la réforme du Conseil de sécurité semble de nouveau s’inviter au sein de l’ONU et plusieurs autres voix sont favorables pour cette revendication africaine. C’est le cas notamment de Lord Collins of Highbury, le Ministre britannique de l’Afrique, qui a déclaré ce même lundi 12 août 2024, lors des débats, qu’une représentation permanente de l’Afrique au Conseil était une « question d’urgence ».

D’où, le rôle de l’Afrique dans la contribution au maintien de la paix et de la sécurité internationales ne doit pas être sous-estimé.